- demander le sens des mots qu’on ne connait pas dès qu’on en rencontre, sans honte (au contraire, c’est une preuve d’intelligence de manifester l’envie de connaitre de nouvelles choses)
- lire toutes sortes d’ouvrages : des romans, des BD, des livres documentaires, des articles, etc. Lire est un moyen très sûr de développer sa « banque de mots ».
- s’amuser à utiliser des mots nouveaux, après en avoir cherché la définition.
- chercher à s’exprimer de manière précise, ce qui oblige à réfléchir à des mots qu’on n’a pas l’habitude d’utiliser.
Utiliser le contexte pour améliorer son vocabulaire
Quand on lit ou qu’on écoute quelqu’un parler (un prof par exemple), il n’est pas rare de rencontrer des mots qu’on ne connait pas. Quand il y en a beaucoup, on ne comprend presque rien. Comment contourner cette difficulté de vocabulaire ? Un mot apparait rarement seul : il est en général au milieu d’autres mots. Ces autres mots sont un outil précieux à utiliser : ils forment le contexte, c’est à dire un ensemble cohérent qui nous donne plein de renseignements. Par exemple, si je rencontre dans un roman le mot « catafalque » et que j’ignore ce que ça veut dire, ce n’est pas forcément un problème. Je vais me servir du contexte pour comprendre à peu près ce nouveau mot. Si, dans le paragraphe, il est question d’enterrement, de cercueil, d’une personne décédée, alors je sais que « catafalque » est en rapport avec cette scène, et je devine qu’il s’agit d’un objet lié aux funérailles. Le contexte me donne des indices, que j’utilise pour comprendre le sens global du paragraphe. Je peux poursuivre ma lecture sans forcément m’arrêter pour chercher dans le dictionnaire (papier ou internet) la définition de ce mot précis. Cette prise d’indices dans le contexte suffit pour la compréhension globale, donc je peux m’en contenter quand je lis un roman ou quand je discute avec quelqu’un. En revanche, en étude de textes, même si je comprends le sens global du texte, il est nécessaire de chercher le sens précis des mots inconnus, car ma compréhension doit être plus fine, plus précise. Donc si je prépare une étude de textes, je dois recourir au dictionnaire ou demander à quelqu’un la signification des mots inconnus. Voici une vidéo qui explique tout cela en détails (niveaux collège et primaire) Plus on a un vocabulaire riche et étendu (plus on connait de nombreux mots), plus on comprend facilement ce qu’on lit et ce que les adultes disent. Pour développer son vocabulaire, il y a trois choses à faire :